Deux jours après la publication sur ce site d’une page dédiée à Noëlla Rouget est arrivé, à la Mairie hier, samedi, un mail de Genève dont le directeur de La Lozère Nouvelle est aussi destinataire. Eric et Brigitte Monnier-Exchaquet m’ont donné leur accord pour la publication de ce mail. Je les en remercie bien vivement.
Nous avons retrouvé, très facilement, le reportage diffusé sur France 2 le 25 septembre dernier et une recherche sur Youtube, ce matin, nous permet d’ajouter à cette publication de France 2 une vidéo, du 2 mai 2014, de son témoignage lors d'une rencontre organisée par la Coordonation Intercommunautaire Contre l’Antisémitisme et la Diffamation. C'est une distribution de tracts contre les nazis qui lui valut son arrestation à Angers suivie de sa déportation au camp de Ravensbrück. Elle décrit les conditions de vie, si on peut appeler cela vie, tant règne la terreur au quotidien. Elle raconte comment une religieuse a sauvé une autre femme en prenant sa place à la chambre à gaz, comme elle même, Noëlla, a échappé de peu au même sort. Si elle a gardé longtemps le silence et si les cauchemars l’ont poursuivi toute sa vie durant elle explique que ce sont les négationistes qui l’ont poussé à prendre la parole et à lutter contre leur propagande. C’est une lutte sans relâche qu'il faut mener dans ce monde un peu fou, dans une Europe où ressurgissent ces idéologies qui ont conduit à ces atrocités, à cette barbarie nazie. C’est cette chaine humaine contre l’inhumanité que nous devons consolider tous les jours. C’est notre manière, sur ce site, ce dimanche, de poursuivre notre part comme nous y invite la très belle légende du Colibri. Bon dimanche à toutes et tous. Michel GUIRAL